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Ronda. Parcours historique.

ARCHEOLOGIE & MATERIAUX   Ronda
Fecha: 12-04-2010 - 11h49
Modif.: 28-04-2010 - 17h45
Publicado por: ARCHEOLOGIE & MATERIAUX
Enlace completo: https://archeomat.worldofgalina.com/?articulo=Ronda. Parcours historique.&cod=22

La ville s’inscrit comme sur un piédestal au centre d’un cirque formé par les montagnes de l’extrémité occidentale de la cordillère bétique culminant à plus de mille mètres, cousines des montagnes de l’Atlas marocain.

Ronda. Parcours historique.
La ville s’inscrit comme sur un piédestal au centre d’un cirque formé par les montagnes de l’extrémité occidentale de la cordillère bétique culminant à plus de mille mètres, cousines des montagnes de l’Atlas marocain. La serrania de Ronda occupe une superficie de 1456 km2. Elle est formée par une série de systèmes montagneux, aux formidables formations rocheuses, gorges, défilés et précipices, où vit une faune riche et variée (daims, chevreuils, loutres, aigles, vautours).
La ville de Ronda, située à 744 mètres d’altitude, est suspendue au-dessus d’un précipice de 100 mètres au dessus de la vallée du Guadalevin. C’est une des communes d’Andalousie ou les précipitations sont les plus abondantes. Le climat est rude, avec de longs hivers et des étés courts et très chauds.

La ville comporte trois quartiers :
la vieille ville (ciudad) à la structure de médina arabe est située sur un piton rocheux défendu par une gorge à l’ouest et au nord de 1km de long et 100 m de profond creusée par le Guadalevin.
Le quartier de San Francisco, à l’est, en dehors de l’enceinte de la vieille ville, est plus rural. C’est par là que les troupes chrétiennes entreprirent le siège de la ville au 15ème siècle.
le quartier du Mercadillo à l’ouest de la vielle ville, de l’autre côté du précipice, commença à se développer au 16ème siècle mais connut sa plus grande expansion au 18ème et au 19ème siècles. Les rues se croisent à angles droits. C’est la partie commerçante de la ville avec ses rues piétonnières comme la calle de la Bola.

Préhistoire
De l’époque du paléolithique, Il  reste des traces abondantes dans le sud de Andalousie et en particulier dans la serrania de Ronda. On rencontre ces vestiges dans la magnifique grotte de la Pileta, découverte en 1905 dans la commune de Benaojan, à 22 km de Ronda, ou subsistent des formations géologiques remarquables (stalactites) et les plus belles peintures rupestres d’Andalousie, datées de 20 000 ans. Ces peintures sont marquées par le naturalisme et le réalisme des figures animales (chevaux, chèvres, poissons).

Ronda romaine
Les guerres puniques ente Rome et Carthage pour le contrôle de la Méditerranée vont aboutir à la romanisation de l’Andalousie. De cette époque, il reste de nombreux vestiges dont le plus important est celui de l’ancienne ville d’Acinipo, une des plus importantes de la Bétique, connue aujourd’hui par le nom de Ronda la vieja, concurrente et dominant jusqu’au 4ème-5ème siècle la ville de Arunda, située à 12 km, la Ronda actuelle. Acinipo était habitée à l’époque préromaine puisqu’on y trouvé des habitations de l’époque préhistorique. La ville même de Arunda, Gaucin, El Burgo et Acinipo furent fondées par des celtes. Acinipo est juchée sur un plateau à 980 m d’altitude. C’est le site romain le plus important de la serrania. Le théâtre, bien conservé est le plus beau Andalousie et atteste de l’importance de cette ville qui avait le privilège de frapper monnaie. On y trouve 23 rangées de gradins pouvant recevoir 3000 personnes.
Acinipo détruite et abandonnée, c’est Arunda qui s’est développée. On trouvera dans la mairie de Ronda trois sculptures de cette époque. Par ailleurs, l’église de Santa Maria la Mayor est construite sur les restes d’un temple romain.

Al-Andalus
Le IIIème siècle voit une crise économique du monde romain. Des peuples germaniques vont profiter de cet affaiblissement pour envahir la Bétique. Les wisigoths s’y implantent durablement au VIème siècle. Leur culture à un caractère religieux marqué d’inspiration chrétienne.
Une guerre de succession entre prétendants wisigoths, provoqua l’invasion musulmane en 711. La même année, Ronda est occupée. Des fortifications sont bâties. Les noms des villages de la région (Algatucin, Casarabonela, Arriate, Benaojan) attestent de l’implantation des arabo-berbères qui entreprennent l’islamisation de Andalousie. La province de Al-Andalus dépend du califat de Damas gouvernée par un émir résidant à Cordoue puis Abderhaman III en 929, se proclame calife de Cordoue. Cette époque représente l’âge d’or de l’Espagne musulmane. Au 13ème siècle, les catholiques, sous le commandement de Ferdinand III conquierent la vallée du Guadalquivir. La plus grande partie de l’Andalousie est rattachée à la Castille, l’autre partie, musulmane, devient le royaume de Grenade (royaume nasride). Ce dernier état musulman en Espagne survivra jusqu’à la reconquête par les chrétiens, à la fin du 15ème siècle. La division politique du royaume de Grenade en provinces ou coras fait de Ronda la capitale de la cora de Tacorona.

Les  mosquées et les palais sont les seuls monuments arabes comportant des formes esthétiques et une thématique propres. La mosquée comporte une enceinte rectangulaire couverte par des arcades dirigée vers le mur de la prière et orientée vers la Mecque (Kibla) comportant une niche sans image, le mirhab, centre vital de la mosquée. Elle comporte aussi un minaret d’où le muezzin dit la prière, un patio et une fontaine pour les ablutions. Les mosquées de Ronda comme partout en Andalousie ayant été converties en temple catholiques, les minarets sont transformés en clochers. Il reste, épars de nombreux vestiges plus ou moins intégrés dans les églises. Le Minaret de San Sebastian du 14ème siècle, appelé aussi « la torre » semble attendre le chant du muezzin. C’est tout ce qu’il reste d’une mosquée. Il est constitué de trois corps superposés. Les deux premiers, en briques sur assise de pierre, sont arabes et le plus haut constituait le clocher de l’église de San Sebastian, elle aussi disparue. L’église de Santa Maria la Mayor, construite à l’emplacement de la mosquée principale de Ronda conserve l’arc qui conduit à l’ancien mirhab.

Un exemple de palais musulman du 14ème siècle est donné par la casa del gigante, ainsi nommé en raison d’un bas relief représentant une figure humaine de forme cyclopéenne décorant un angle extérieur du bâtiment.
La Casa del Rey Moro, n’est pas, comme son nom l’indique, un palais musulman. Il fut construit dans un style néo-mudejar en 1709 et reconstruit en 1769, subissant de nombreuses transformations en fonction des changements de propriétaires. Il possède de magnifiques jardins dessinés par Forestier en 1923 et déclarés d’intérêt artistique national en 1943. Mais l’ensemble fut construit sur un site musulman dont il reste une galerie du 14ème siècle qui débouche entre la maison et les jardins et qui descend selon un tracé en zigzag jusqu’au fond du précipice (complexe souterrain de la mina). La fonction de cette galerie souterraine était d’approvisionner la ville en eau. Plus de 300 prisonniers enchaînés, étaient condamnés à vie à exécuter cette tâche avec pour seul environnement les 365 marches creusées dans le roc.
Dans la partie basse de la ville ou probablement s’établissaient des tanneries, on trouvera les bains arabes, qui furent les principaux de la ville et les mieux conservés de toute l’Espagne. Oeuvre nasride du 13ème siècle, ils sont magnifiquement conservés. La salle hypostyle est d’une grande beauté. Les bains étaient approvisionnés par une noria et un aqueduc.

La ville était défendue au nord et à l’ouest par le précipice, à l’est par des murailles dont il reste des vestiges. Il existait de nombreuses portes d’accès à la ville. La porte d’Exijara donnait l’entrée au faubourg et au quartier juif. De la muraille de l’Alcazaba il reste deux portes d’accès à la ville, la puerta del Viento et La puerta de los Molinos (Arco de cristo) qui permettait l’accès à la médina par l’est. C’est par la porte l’Almocabar, au sud, lieu d’une ancienne nécropole musulmane (Al-moqabir signifie le cimetière) qu’entrèrent les troupes chrétiennes le 20 mai 1485 après l’attaque conduite par le marquis de Cadix. La porte, qui était le principal accès à la ville au 13ème siècle, est défendue par deux tours. Une porte supplémentaire fut ajoutée au 16ème siècle à droite de la construction musulmane.

Ronda à l’âge classique 1485-1814
Ronda après la chute du Royaume de Grenade (1492) subit de grandes modifications culturelles et urbanistiques : couvents, églises et palais emplissent la ville. Ronda ayant été conquise à l’époque charnière où le gothique fait place à la renaissance, les styles des premières églises appartiennent au gothique tardif. Un mélange entre le gothique et le mudéjar (musulman) est inévitable lorsque les églises sont construites sur des mosquées.
Au sud de la vieille ville, le couvent de San Francisco est fondé par les rois catholiques après le prise de la ville, bâti sur une hauteur à l’endroit où avaient établi leur siège les troupes du marquis de Cadix. La façade latérale comportant les blasons héraldiques de l’ordre franciscain est de style assez semblable à celui de l’église du Saint Esprit construite très rapidement sur ordre de Ferdinand le catholique, sur les restes d’une tour défensive, dont elle a gardé des airs de forteresse. Terminée en 1505, le style est gothique avec des accents renaissance. L’église comporte une seule nef de 30 m de long. Elle est consacrée à l’Esprit Saint en hommage au jour de la conquête qui eut lieu le jour de la fête de la Pentecôte.
Au nord, dans une zone de pâturages ou se dressait une tour défensive est batie l’église forteresse de Nuestro Padre Jesus, également une des plus anciennes de Ronda. De la fin du 15ème et du début du 16ème siècle, elle comporte un plan carré avec trois nefs. De style gothique avec un clocher renaissance, elle fut restaurée en 1769, et possède une riche décoration de stucs baroques. L’église couvent de la Merced où est conservée la main intacte de Sainte Thérèse de Jésus date de 1585, fut modifiée au 18ème siècle et comporte trois nefs de style mudéjar.
Dans la ville même, le couvent de Santo Domingo, est fondé par ordre des rois catholiques du 25 juillet 1485 (quelques semaines à peine après la conquête !). De style mudéjar, gothique et renaissance (cloître), il fut le siège à Ronda du tribunal de l’inquisition jusqu’à ce que celui-ci fut aboli.
La première église fondée juste après la conquête est celle de Nuestra senora de Gracia qui fait face au couvent des franciscains. La construction de l’église de Santa Maria la Mayor a commencé au début du 16ème siècle sur l’emplacement de la mosquée principale de Ronda, elle même bâtie sur un temple romain. Le minaret transformé en clocher est détruit en partie par la foudre en 1523. En 1580, un tremblement de terre la met à bas. Elle est reconstruite et agrandie en 1584. Comportant trois nefs, elle possède un autel baroque.
L’église de la Virgen de la Paz trouve son origine dans un ermitage dédié à St Jean de Latran. Elle comporte une seule nef avec presbytère. On y trouve des autels baroques de la fin du 18ème siècle (sculpture du cristo de la sangre).
L’architecture gothique civile est peu abondante. Le style mudéjar est souvent préféré à celui des chrétiens. La casa de Mondragon est un palais imposant, joyau du patrimoine artistique local. La première référence historique de ce bâtiment date de 1491. Il a été modifié au 16ème siècle. C’est un monument asymétrique en raison des ajouts successifs, de style très mudéjar, avec un portail monumental à deux corps. Le premier avec colonnes sur un piédestal avec une allégorie de la victoire « Omnia Vincit ». Le deuxième corps est constitué d’un balcon avec fronton et niche. Le palais renferme trois patios de style mudéjar, gothique tardif et renaissance. C’est actuellement le musée de la ville.

Le 17ème siècle, est un siècle de crises en Andalousie en raison des difficultés du commerce avec l’Amérique, des conflits sociaux engagés à la suite des problèmes économiques induits par des mauvaises récoltes, des tremblements de terre, des épidémies de peste dont celle de 1647-1652 qui affecta gravement Ronda, l’inflation et la pression fiscale imposée par le pouvoir royal.
Un des percepteurs chargés du recouvrement des impôts devait connaître une gloire mondiale en écrivant un des chefs d’oeuvre de la littérature « Don Quichotte de la Mancha ». En effet, Miguel de Cervantes Saavedra occupait cette charge lorsque de passage à Ronda, il logea, selon la légende, à « l’auberge des âmes » (albergo de las animas), du 16ème siècle, au nord de la ciudad, de l’autre côté du précipice. Le portail de ce bâtiment bien conservé comporte un arc en plein cintre avec un autel au dessus et un balcon de fer forgé et auvent de tuiles arabes. C’est aujourd’hui, après restauration, une maison de retraite.

Après la guerre de succession qui à la mort de Charles II voit s’affronter l’archiduc Charles et Philippe d’Anjou, futur Philippe V, le 18ème siècle voit une reprise économique et démographique.
L’aristocratie et la bourgeoisie s’installe dans la ville et construit des palais comme celui del rey Moro, déjà cité ou le palais de Salvatierra, typique d’une maison de la noblesse de Ronda à cette époque. Le portail avec assise de pierre et colonnes date de 1784 est surplombé par un magnifique balcon de fer forgé. Deux indiens nus maintiennent le fronton brisé tronqué pour faire face au blason de don Vasco Martin de Salvatierra. Il a été déclaré monument historique en 1982.
La casa consistorial fut la caserne des milices provinciales au 18ème siècle. Commencée en 1651, elle fut modifiée en 1734 et en 1818. Elle comporte trois étages, le premier avec fenêtres et les deux supérieurs ont des portiques de 30 arcs en plein cintre. On notera la sobriété des salles, l’escalier central et les plafonds à caissons. Le principal, mudéjar provient d’un ancien palais de Ronda. Sur son portail se trouvent les blasons des villes jumelées de Ronda et Cuenca. Restauré en 1978, il héberge aujourd’hui la mairie de la ville. En face, de l’autre côté de la place, se trouve le couvent Sta Isabel de Los Angeles. L’église à une seule nef et le portail de pierre comporte un arc en plein cintre orné des armes franciscaines.

Progressivement, la ville se développe vers le nord, dans cette zone appelée aujourd’hui le Mercadillo, quartier à vocation commerçante comme son nom l’indique. Le plan aux rues rectilignes et perpendiculaires contraste avec celui de la vieille ville aux rues tortueuses.
De 1734, date la chapelle expiatoire appelée Templete de la Virgen de los Dolores ou capilla de los ajusticiados. De plan rectangulaire, ouverte sur trois côtés par des arcs soutenus par des colonnes anthropomorphes de caractère maniériste, représentant des pendus aux têtes d’oiseaux.
Mais surtout, la fin du 18ème siècle verra apparaître la corrida à pied dont Ronda fut un des berceaux. De cette époque datent les arènes de Ronda, les plus anciennes d’Espagne. Entièrement en pierre, elles furent construites par Martin de Aldehuela à partir de 1783 et fut inaugurée, à peine terminée, à la feria de mai 1784. Une partie de la couverture des gradins soutenue par deux rangées de 88 colonnes toscanes, s’écroulèrent provoquant de nombreuses victimes. Reconstruit en 1785 elles furent inaugurées à nouveau le 20 mai 1785, 300 ans jour pour jour après la conquête de la ville par les chrétiens. Le portail néoclassique avec des éléments baroques et balcon en fer forgé avec des motifs taurins. Elles sont la propriété de la Real Maestranza de Caballeria de Ronda fondé en 1572. Les arènes sont de très grandes dimensions. Leur diamètre est de 66 m. On y célèbre chaque année en septembre les corridas goyesques très réputées. Les arènes hébergent le musée taurin ou plane le souvenir de dynasties monumentales de matadors qui écrivirent l’histoire de la tauromachie rondena : de celle des Romero qui au 18ème siècle inventèrent la tauromachie à pied, jusqu’à, deux siècles plus tard, celle des Ordonez (Cayetano « nino de la Palma » et son fils Antonio) qui donnèrent de cet art l’expression la plus pure.

La communication entre les deux quartiers nécessitait la construction d’un pont au dessus du Tajo. Il existait bien à l’extrémité ouest, un pont romain (puente romano), mal nommé car probablement d’origine arabe. On pouvait aussi enjamber le précipice, par le puente arabe, reconstruit en 1616 après sa destruction par une crue mémorable. Ce pont, qui comporte une seul arche d’un diamètre de 10 mètres à 30 mètres de haut, fait communiquer le quartier de Padre Jesus avec la vieille ville dont on sort par l’arc de Philippe V. Cette porte fut construite en 1742 dans un style renaissance sur le site d’une porte primitive d’accès à la ville. Le fauteuil de pierre qui lui est attenant est connu sous le nom de Sillon del Moro (fauteuil du maure). Entre le vieux pont et l’église du Padre Jésus se trouve la pittoresque Fuente de los ocho canos, du milieu du 18ème siècle.
Ces deux ponts étaient insuffisants. Il était nécessaire de relier la ville ancienne aristocratique aux nouveaux quartiers commerçants et bourgeois du nord par l’extrémité occidentale du précipice. Un premier pont à une seule arche fut construit en 1730. Il s’écroula en 1745. En 1784, l’architecte Martin de Aldehuela est nommé par le conseil de Castille pour diriger la construction du puente nuevo, aujourd’hui monument symbole de Ronda. Le pont, construit en 1793, a une forme d’aqueduc de 98 m de haut sur une solide assise de pierre. Il comporte une arche centrale s’appuyant sur une autre plus petite. De chaque coté deux arches plus petites et entre eux un balcon classique, donne sur un logement qui servit de prison.

Ronda moderne
Au début du 19ème siècle, les monarchies absolues européennes s’effondrent. Deux évènements importants ont lieu : Ronda est occupée par les troupes napoléoniennes et en raison de la situation économique difficile le bandolerisme fait son apparition.
Les conditions économiques et la déstabilisation politique font gagner une partie de la population à une vraie « guerre sociale » s’opposant à l’injustice agraire. Le bandolerisme fut mouvement très important dans toute l’Andalousie mais particulièrement dans  les serranias de Ronda. Les histoires et les légendes des bandoleros seront diffusées par les voyageurs romantiques dont Prosper Mérimée, Alexandre Dumas, Gustave Doré, Théophile Gautier. Le bandolerisme ne disparut à Ronda qu’à la fin des années 1930. Le museo del bandolero propose des dioramas, présente les armes et les portraits des bandoleros célèbres. La salle des voyageurs romantiques présente de nombreuses gravures et une autre salle présente une histoire de la guardia civil.
Parallèlement, au 19ème siècle, une bourgeoisie s’installe à Ronda et une certaine forme de tourisme fait son apparition. Près de l’esplanade de l’église de la Merced on aménage l’Alameda del Tajo, terminée en 1806 par Vicente Cano, et dont les balcons offrent une vue vertigineuse sur le précipice. On y trouve un monument dédié à Rainer Maria Rilke qui considérait Ronda comme « la ville rêvée ».
La casa de Juan Bosco de style moderniste de la fin du 19ème siècle possède de magnifiques jardins en terrasse surplombant la falaise renouant avec l’ambition de retrouver la splendeur et la douceur de vivre des temps passés tout en s’orientant résolument vers un avenir plein de promesses.



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